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Bangui: escroquerie aux crédits téléphoniques, un chef du quartier escroqué
Publié le samedi 18 juin 2016  |  Corbeaunews
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© Autre presse par DR
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Bangui ville des rumeurs, Bangui ville des personnes élégantes où les bons et mauvais citoyens se côtoient tous les jours à tel point que personne n’est à l’abri d’une mauvaise surprise qui peut changer sa vie en une fraction de seconde.

Ainsi, depuis près de deux ans, certains escrocs dont les nombres sont en augmentation du jour en jour en raison de l’absence de l’autorité de l’Etat, ont trouvé d’autres moyens pour soutirer frauduleusement de l’argent aux paisibles citoyens qui se battent tous les jours pour survivre. L’escroquerie via crédits téléphoniques. C’est le nom et le moyen utilisé Un Chef de quartier, apparemment non informé de cette pratique, a été enveloppé et dépouillé par ces escrocs.

C’est le Chef du quartier Galabadja 6 dans le 8e arrondissement de Bangui, un homme d’une soixantaine d’année et très aimé par sa population, qui vient de faire ramasser dans le filet tendu. La technique est simple et simplisme, mais fait avoir les imprudents. La victime potentielle reçoit un appel d’une personne, l’escroc et se présente à sa victime potentielle comme un proche ami ou parent qui travaille dans l’ONG Caritas dans l’une des grandes villes en province de la Centrafrique, souvent à Bambari. Dans cette conversation téléphonique, l’escroc explique à sa victime qu’il vient de lui expédier à travers un Abbé de l’Eglise catholique locale un lot des marchandises de près d’un million à vendre à Bangui et une fois arrivé à Bangui, l’Abbé va l’appeler pour la récupération de la marchandise. Enfin, pour finir avec sa victime, l’escroc lui demande de faire un transfert de crédits téléphoniques, sur un numéro qu’il lui communique, d’un montant qui varie de 100 000 à 500.000 francs CFA selon la valeur de marchandise envoyée et la tête à couper.

Imprudent, sur le champ, le Chef du quartier Galabadja qui venait de percevoir les 10% habituels de la vente d’une maison dans sa zone de juridiction, envoie sans réfléchir un crédit d’appel de 100 000 francs CFA sur le numéro de l’escroc. Ce qui est bizarre, incompréhensible et choquant, la même scène s’est répétée le lendemain avec le même escroc qui lui a redemandé un crédit de 50 000 francs CFA. En tout, le Chef a donné aux anges 150 000 francs CFA en deux jours.

Selon nos informations, les escrocs changent souvent leur argument en fonction de leur cible, si bien que le nombre des victimes se compte en millier à ce jour. Certains hommes politiques tout comme le Procureur de la République en ont font les frais l’année dernière. Les victimes ne peuvent plus ravoir leurs crédits s’envolés comme un pigeon, même en mettant des pressions sur les compagnies téléphoniques de la place, car ces crédits, une fois reçus par ces escrocs, sont aussi tôt vendus par transfert à nouveau aux petits débrouillards.

Rappelons que l’exigence de produire une identité avant de se procurer une SIM n’empêche en rien ces malfrats de se doter d’autant de SIM.

A qui le prochain tour ?
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