D’ici le mois de juillet, devraient prendre fin les débats techniques préparant la décision des chefs d’Etat d’Afrique centrale au sujet d’un Accord de partenariat économique (APE) régional avec l’Union européenne (UE). A l’issue du Comité régional de coordination des négociations APE réuni à Douala pour sa 40e session, le vendredi 17 juin dernier, un consensus s’est fait à l’idée de préparer un projet qui partirait de l’accord signé par le Cameroun en y intégrant toutes les améliorations.
« Ce projet d’accord, après validation par les ministres, sera soumis à S.M Ali Bongo Ondimba, président du Gabon, désigné par ses pairs comme parrain des négociations. Selon la volonté exprimée par ce dernier, c’est ce projet d’accord qu’il soumettra à certains hauts responsables européens comme « la proposition de l’Afrique Centrale » à l’Union Européenne. En espérant que les négociations vont reprendre rapidement et pourront aboutir d’ici le 4 août 2016, date de l’entrée en vigueur de l’accord signé avec le Cameroun, sauf si les négociations en disposaient autrement », explique Louis Paul Motaze, ministre camerounais de l’Economie, de la Planification et de l’aménagement du territoire.
Le Cameroun avait pris sur lui de signer un accord d’étape avec l’Union Européenne, qui rentre en application le 4 août prochain. Une application qui risque de mettre à mal le dispositif douanier sous-régional. Raison pour laquelle les Etats d’Afrique Centrale, réticents à signer un accord avec l’Union Européenne, ont accepté d’adhérer à un processus devant aboutir à un accord global qui puisse permettre de sauvegarder le dispositif douanier sous-régional.
par Elisabeth k