Une enquête préliminaire a été ouverte notamment pour "violences volontaires en réunion" ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de huit jours, "séquestration", "menaces avec armes" et non-assistance à victime.
Cette enquête, qui fait suite à un rapport de commandement du ministère français de la Défense transmis à la justice, a été confiée à la Gendarmerie prévôtale, chargée des investigations sur les crimes et délits commis par des militaires français lors d'opérations extérieures.
Début juin, le ministère de la Défense avait annoncé avoir pris des mesures de suspension à l'encontre de cinq militaires de la force française Sangaris en Centrafrique.
Ces soldats sont soupçonnés d'avoir commis ou laissé commettre de graves sévices physiques sur deux ressortissants centrafricains dans un poste de contrôle à Bangui début 2014.
La force française Sangaris, présente en Centrafrique, est déjà mise en cause dans des scandales d'abus sexuels tout comme des Casques bleus d'autres contingents. Trois enquêtes judiciaires sont en cours à Paris.
"Il n'y a aucune connotation sexuelle dans cette pitoyable affaire", avait indiqué un proche du ministère français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, au quotidien régional Ouest-France qui a révélé la dernière affaire en date visant Sangaris.