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Centrafrique : la présidence dénonce le regain de violence dans le pays
Publié le mardi 21 juin 2016  |  RJDH-Centrafrique
Faustin
© Autre presse par DR
Faustin Touadéra
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BANGUI—La présidence centrafricaine a, dans un communiqué publié le 2O juin, dénoncé le climat de violence enregistré ces derniers jours dans le pays. Ces violences, selon la présidence, sont intentionnellement créées pour bloquer les actions de relèvement du pays entreprises par le nouveau pouvoir.

Ce regain de violence est qualifié par la présidence centrafricaine de grand banditisme et d’actes de déstabilisation. Ces violences, selon la présidence, visent à remettre en cause les efforts consentis par les nouvelles autorités pour relever le pays « un groupe de personnes mal intentionnées met tout en œuvre pour paralyser les actions de relèvement du pays. Pour atteindre ce but incompréhensible, elles emploient au quotidien des actes de braquage, d’enlèvement et de séquestration de personnes notamment dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui » précise le communiqué de la présidence.

Le porte-parole de la présidence, Albert Yaloke Mokpeme oppose aux auteurs de ces violences que la présidence dit connaitre, la rigueur de la justice « les auteurs, co-auteurs, complices, commanditaires de ces actes barbares et terroristes sont connus et y répondront devant la justice, car il est inacceptable que les bandits troublent impunément l’ordre public et menacent la sécurité des paisibles citoyens ».

La réaction de la présidence fait suite à des attaques perpétrées par des groupes armés dans plusieurs villes de l’arrière-pays et des conflits opposant diverses tendances Séléka. Le dernier fait qui a fait réagir la présidence de la République se trouve être les échauffourées survenues à Bangui le 20 juin dernier suite à la prise en otage la veille de six policiers par un groupe de miliciens du Km5 dirigé par un certain Issa alias 50-50.

Le ministre de la sécurité publique, Jean Serge Bokassa qualifiant ces miliciens de terroristes, a refusé de négocier avec eux. Pour lui ces actes sont intolérables. Le membre du gouvernement exige la relaxe sans condition des policiers, libération que les ravisseurs conditionnent par la mise en liberté de quatre éleveurs peulhs arrêtés par la police pour situation irrégulière.

Lors de la clôture de la session parlementaire ce 21 juin, les députés ont aussi condamné ce regain de violence et projettent une session extraordinaire très prochainement pour statuer sur les questions sécuritaires dans le pays.

La tension au km5 et dans plusieurs villes centrafricaine est intervenue quelques jours après une sortie médiatique du premier ministre Simplice Mathieu Sarandji, sortie pendant laquelle il a annoncé une tentative de déstabilisation du nouveau régime.
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