Selon plusieurs sources, les échanges de tirs au PK 5 auraient fait trois morts chez les assaillants et plusieurs blessés
Les ravisseurs de six policiers auraient tenté une autre attaque contre le commissariat du 3e arrondissement. L'attaque a été repoussée par les forces de sécurité nationales et la MINUSCA, la mission des Nations unies en Centrafrique.
Jusqu'en début de soirée de lundi, la circulation était paralysée sur les principales avenues de la capitale. Commerces et boutiques étaient fermés à cause de ce regain de tension. Les populations apeurées ont préféré rentrer précipitamment chez elles pour se mettre à l'abri.
Dans la journée, le ministre centrafricain de l'Intérieur, de la Sécurité publique et de l'Administration du territoire, Jean Serge Bokassa, a condamné l'enlèvement, la veille, de six policiers par ceux qu'il appelle des "criminels". Il exige leur libération immédiate.
Une source gouvernementale jointe par la BBC a confirmé que les six policiers retenus en otage sont toujours en vie.
Les ravisseurs conditionnent toujours leur libération à celle des quatre personnes arrêtées, le 18 juin, par les forces de l'ordre au poste de contrôle de PK 12 et encore détenues pour les besoins d'une enquête.