Alors que l’essentiel des soldats français de la force Sangaris en Centrafrique se sont déjà retirés du pays, plusieurs foyers de tensions se rallument les uns après les autres sur le territoire.
De récentes exactions menées par les même acteurs qui avait déclenché la crise de novembre 2012 auraient entrainé la mort d’une dizaine de personnes et la fuite de quelques milliers d’habitants. L’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) enregistre son deuxième chauffeur assassiné en un mois tandis que sa permanence de Bambari dans le centre du pays a été la cible de pillages dimanche 19 juin dernier. Certaines missions catholiques sont également visées comme celle des Capucins dans le nord ouest de la Centrafrique.
Une situation que les représentants de l’Onu, en proie à d’énormes difficultés sur le terrain centrafricain, n’ont pour l’instant pas signalé.
Dans les cercles politiques centrafricains, on doute que le président Faustin-Archange Touadera, absorbé pour l’instant par ses nombreux voyages à l’étranger, ne procède aux arrestations habituelles d’adversaires politiques à défaut de sévir contre les hors la loi qui profitent de l’état de vacance du pouvoir pour se refaire une santé. Véritable chef de l’exécutif, le premier ministre Sarandji s’apprêterai à prendre des mesures.
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