Sept morts et treize blessés, c’est le bilan provisoire donné mardi par le gouvernement centrafricain après l’opération militaire de la veille dans la zone du Kilomètre 5. L’opération visait des éléments d’un groupe d’autodéfense qui avaient pris en otage six policiers dimanche. La mission onusienne (Minusca) est donc intervenue. Depuis un calme précaire règne dans la capitale.
A Bangui, malgré la fin de l’opération militaire, l’atmosphère reste lourde. Ce que confirme à RFI Diane Corner, la représentante spéciale adjointe du secrétaire général des Nations unies en Centrafrique : « Le calme est un peu précaire, il faut le dire. Il y a des tensions élevées en ce moment à Bangui. Ça se voit, il y a un sentiment d’inquiétude. Et on sait qu’à Bangui, ça peut tourner vite. »
Et la diplomate d’analyser : « Après la période des élections qui a connu un certain calme, peut-être est-ce une reprise, si vous voulez, d’une situation plus tendue. Certains éléments des ex-Seleka ne sont pas du tout contents avec la situation actuelle, et essaient toujours de prendre l’ascendant dans certaines zones du pays. Ces tensions peut-être sont reflétées actuellement ici à Bangui au PK5. »
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