Formé il y’a deux mois, le premier gouvernement du premier quinquennat de l’aire TOUADERA dirigé par son bras droit Monsieur Simplice Mathieu SARANDJI alias SMS n’est pas à la hauteur des enjeux du pays à tel point que des rumeurs circulent depuis une semaine à Bangui son possible limogeage ou sur le remaniement du gouvernement qu’il dirige.
Les 100 premiers jours au pouvoir du Président TOUADERA arrivent presque à son terme et l’inquiétude commence à dominer le camp présidentiel si bien que dans les couloirs de la Présidence de la République, les langues commencent à mouvoir dans tous les sens. Le 1er Groupe, celui des caciques des caciques du régime venus du Knk, l’échec cuisant des 100 premiers jours du Président Touadéra au pouvoir est à reverser intégralement sur le dos du Premier Ministre SARANDJI. Trop nonchalant, il doit rendre son tablier de l’immeuble Pétroca. Le 2ème Groupe composé des caciques modérés, pointent du doigt certains ministres qu’il faut les faire déguerpir du navire. Ils sont 7, pas plus à être cités dont le Ministre Serge Bokassa qui n’a pas compris les techniques de libération des otages dans les mains des terroristes, notamment le groupe du colonel 50-50, ironise un conseiller à la présidence côtoyé par l’équipe de la rédaction de CNC. Tandis que les parents amis et connaissances qui forment le 3ème Groupe souhaitent, quant à eux, que le navire, bien que troué, puisse rester et continuer sa navigation jusqu’à la fin de saison pluvieuse.
Du côté gouvernemental, on s’apprête à faire de la pédagogie aux centrafricains sur les enjeux actuels du pays. Contacté par CNC, un proche collaborateur du Premier Ministre SMS nous a expliqué que notre pays vient de sortir d’une grave crise de son histoire. A travers l’élection du Président Touadéra, il est donc nécessaire pour le Premier Ministre et son gouvernement de ne pas être trop pressés dans leurs actions. Chaque décision doit être pesée et mesurée afin que les centrafricains puissent juger à juste valeur les actions ainsi prises.
Pour le Centrafricain lambda, justement, le problème est TOUADERA et SARANDJI, tous les deux, respectivement Président de la République et Premier Ministre. Le premier, élu Président de la République à peine quatre mois, ne s’implique pas assez dans la gestion de son pays. Il passe le plus clair de son temps, (71% exactement), avec les fonds des contribuables et des partenaires à l’étranger pour ses affaires perso. Le second, lui devenu le griot de la République fait ainsi ternir son image et sa personnalité et qu’il n’est à la hauteur. Soixante-dix-neuf pourcent des centrafricains interrogés par la rédaction du CNC prient pour son limogeage.
Ces rumeurs provoquent des gravures des noms sur certaines langues pour la succession de SMS à l’immeuble Pétroca notamment le nom de l’actuel Ministre des Finances M.A DONDRA.
Rappelons que le Premier Ministre Simplice Mathieu SARANDJI a été nommé le 9 avril dernier par le Président de la République Faustin Archange TOUADERA et dans la foulée, une équipe gouvernementale a été mise en place composée de 23 Ministres dans lesquels 2 ne savent parler que la langue nationale sango et leurs patois. Ce qui provoque un dysfonctionnement total et anodin de leurs départements.
Gisèle MOLOMA