La république centrafricaine est entrain de devenir pour le monde un problème. Non pas à cause de son peuple mais à cause de ce qui est convenu d’appeler ses élites. Ils apparaissent de plus en plus comme un facteur de désordre national, entretenant, en fonction de leurs intérêts propres (ou ceux de leurs alliés), l’incertitude et conflit. Ces élites exigent de la communauté internationale qu’elle reconnaisse et adopte leur vision binaire et duale. « Les bons et les méchants » : avant-hier ils indexaient les mutins, hier les Tchadiens ou musulmans et aujourd’hui le KM5, qui constitue à leurs yeux un « axe du mal » ou une « zone à risque » et qui doit être combattu et supprimé. On assiste ici à une transposition de la théorie du « Bouc émissaire » qui renvoi à des postures métaphysiques chargées d’idéalisation éloignant ainsi la solution recherchée au problème que ces élites ont eux-mêmes posé. Un vrai casse-tête !
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