Après la libération de six agents pris en otage par un groupe d’autodéfense le 19 juin 2016, dans un quartier musulman de Bangui, le climat est revenu au calme du fait des négociations engagées entre la Mission des Nations Unies en Centrafrique (MINUSCA) et des personnalités centrafricaines avec les assaillants.
D’après une source policière, le calme est revenu dans la ville de Bangui, après la libération des six policiers pris en otage par un groupe d’autodéfense du PK5, dimanche dernier. Les violences survenues à cet effet ont causé plusieurs décès dans la zone.
« Je peux confirmer que les policiers sont libérés. Ils se trouvent présentement chez un député et seront ensuite remis aux autorités », a confirmé un membre du comité d’autodéfense de la zone où avait eu lieu le rapt.
Les violences dues à cet enlèvement ont fait, du côté du nord de la Centrafrique, seize morts dans des affrontements entre des éleveurs peuls et des hommes armés issus de l’ex-rébellion Séléka, du camp musulman depuis dimanche.
Le jour suivant, un des agents des casques bleus a été blessé par une grenade, et du côté des assaillants on a enregistré au moins trois morts et trois arrestations, au cours d’un échange de tirs au PK5.
Mardi soir, l’on comptait sept morts et plus d’une vingtaine de blessés dans un état grave, d’après des sources hospitalières à Bangui.
« Nous nous trouvons à un tournant crucial de l’histoire de la République centrafricaine : sombrer à nouveau dans la violence compromettra dangereusement les avancées démocratiques », a déclaré dans un communiqué de la mission des Nations unies, Parfait Onanga-Anyanga, le chef de la Minusca.
Pour sa part, le ministère français des Affaires étrangères a réagi en ces termes : « les auteurs des violences auront à rendre compte de leurs actes ».
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