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Centrafrique: Touadera juge "inacceptable" de "défier l’autorité de l’Etat"
Publié le mardi 28 juin 2016  |  Journal de Bangui
L`ancien
© Autre presse par DR
L`ancien premier ministre Faustin Archange Touadera
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Dans sa déclaration vendredi 24 juin 2016 après la libération des six policiers retenus en otages par des groupes armés au KM5 à Bangui, le chef de l’Etat Faustin Archange Touadera s’est montré ferme face aux groupes armés dans le pays. Touadera a qualifié de provocation ces actes "inacceptable pour défier l’autorité de l’Etat".

Le chef de l’Etat Centrafricain, en rappelant les derniers faits, pointe du doigt un groupe se réclamant d’auto-défense dans les 3e et 5e arrondissements de Bangui, «il est connu qu’il s’agit d’un groupuscule de personnes entretenant des milices armées dans les 3e et 5e arrondissements, notamment: Haroun Gaye, Issa Capi alias 50/50, Abdel Abdoul, Abdoul Danda, ALMERY Matar alias Force et tant bien d’autres… », a précisé Faustin Archange Touadera.

Pour le président Touadera, il s’agit là de la provocation pour «pousser le gouvernement à agir pour qu’ils mettent la ville à feu et à sang et pour qu’une fois de plus l’on crie aux victimes. Voilà ce que recherchaient les auteurs de cet acte crapuleux et terroriste. J’ai prêté serment devant le peuple de faire rétablir l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Je ne faillirai pas à mon devoir», a déclaré avec une certaine fermeté le président.

Le président centrafricain a ajouté qu’il ne peut accepter que des bandits troublent impunément l’ordre public et menacent la sécurité, «je mets en garde tous les auteurs et commanditaires de ces crimes crapuleux et les préviens qu’ils répondront de leurs actes devant la justice. Il n’y aura pas d’impunité. Je dis à tous les chefs des groupes armés qu’il faut cesser le désordre et les provocations inutiles. L’ordre doit maintenant régner», a-t-il martelé.

Cette prise de position du président Touadera intervient alors que le pays est replongé dans des violences. Certaines villes de provinces et la capitale Bangui connaissent une flambée de violence.

Après son investiture le 30 mars et la mise en place du gouvernement le 11 avril dernier, la présidence a ouvert des négociations avec les groupes armés afin d’obtenir leur adhésion au processus du désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR), une autre étape cruciale pour le retour de la sécurité en Centrafrique. Parallèlement au processus du DDRR, la restructuration des Forces Armées Centrafricaines a été mise en marche.

Dans une déclaration faite le 16 juin par le premier ministre Simplice Mathieu Sarandji, il avait dénoncé le projet d’un coup d’Etat, trois jours avant le rapt des policiers dans le KM5. Plusieurs villes de provinces, notamment Ngaoundaye, Batangafo, Ouandago, Kabo…ont enregistré des affrontements entre les fractions des ex-Séléka et des attaques contre les civils.
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