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RCA : Insécurité à Niem-Yelewa, cri d’alerte du porte-parole des chefs traditionnels peuhls
Publié le mardi 5 juillet 2016  |  Centrafrique presse info
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© Autre presse par DR
Conseiller Lamido ISSA BI AMADOU rapporteur général adjoint du CNT RCA
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Le président de la délégation spéciale de la commune de Niem Yéléwa et porte parole des chefs traditionnels peuhls de Centrafrique, Lamido Issa Bi-Amadou dénonce la spirale de violence dans sa commune. Dans une interview accordée à Radio Ndeke Luka, il demande au gouvernement centrafricain de prendre à bras le corps ce problème qui a des conséquences sur la paix et la cohésion sociale dans la Nana-Mambéré.

« Je demande au gouvernement centrafricain de nous ramener la section des FACA qui était installée dans cette zone en juin 2015 », a déclaré Lamido Issa Bi-Amadou qui dénonce le fait que Niew-Yelewa est désormais considéré comme un champ de bataille des groupes armés.

Des affrontements armés, selon les informations fournies par le porte parole des chefs traditionnels peuhls de Centrafrique opposent ces derniers temps, des voleurs de bétails aux peuhls armés. Ce heurts ont provoqué de nombreuses pertes en vies humaines, l’incendie des villages et le déplacement massif d’une partie de la population vers Bouar, chef lieu de la Nana-Mambéré.

« Lorsque les FACA avaient été installées, la zone a été totalement sécurisée », précise Lamido Issa Bi-Amadou regrettant le retrait de ces militaires par le commandement de l'armée. Il fait noté que l'absence des éléments FACA a « laissé le terrain libre aux groupes rebelles qui s'y affrontent ».

Pour le porte parole des chefs traditionnels peuhls de Centrafrique, le gouvernement doit ramener les FACA dans la région afin que « les populations et leurs biens soient protégées et que notre frontière avec le Cameroun soit mieux surveillé ».

Sur cette même question d'insécurité dans les villes centrafricaines, la population de Berberati (ouest), a marché ce jeudi 30 juin pour réclamer non seulement la paix sur l'ensemble du territoire centrafricain, mais aussi la levée de l'embargo sur les armes à destination du pays.

(Ndeke Luka)
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