La Société Centrafricaine des Télécommunications (SOCATEL) a eu la vie sauve suite à un plan de sauvetage développé par son Directeur Général le professeur Bruno Grela-Mpoko. Un bilan à mi-chemin a été présenté, le 2 juillet 2016 à la direction de la compagnie, lors d’un échange avec les professionnels des médias.
La SOCATEL, un patrimoine national tombé en ruine depuis plusieurs années, commence sans doute à se relever de ses cendres et que son personnel commence à sortie de l’enfer. Cette compagnie des télécommunications centrafricaines est opérationnelle depuis la prise de poste du professeur Bruno Grela-Mpoko à la direction générale qui a usé de son leadership à travers un plan de sauvetage visant à sauver la SOCATEL de sa ruine.
Les progrès réalisés sur le plan technique et opérationnel
Cet échange avec la presse a été une l’occasion pour les cadres de la SOCATEL de dresser le bilan à mi-parcours des grands progrès de la compagnie. Aujourd’hui grâce à son plan de sauvegarde avec la détermination des vaillants cadres, la relance et la redynamisation sont perceptibles et incontestables à la SOCATEL. La compagnie a recouvré la pleine propriété de sa passerelle internationale qui est aujourd’hui opérationnelle et maintenue par la compagnie elle-même, alors que cette passerelle a été occupée illégalement par la Minusca faisant perdre d’importante somme d’argent à la SOCATEL. La centrale téléphonie OCB a recouvré ses capacités opérationnelles, ce qui n’était pas le cas par le passé.
La plateforme prépaiement de la compagnie est sans doute opérationnelle. Le serveur de prépaiement et de facturation GPTO tombé en panne depuis plusieurs années empêchant la compagnie d’émettre de factures devient maintenant opérationnel. Ce qui permet à la SOCATEL de produire les factures qui génère de fonds dans sa caisse. La réhabilitation du réseau est engagée pendant que le système énergétique est stabilisé et que l’on arrive l’opérationnalisation de DSLAM ADSL de la compagnie.
Les progrès incontestables sur le plan commercial
En plus du téléphone fixe classique, la SOCATEL a introduit et commercialise aujourd’hui l’Internet haut débit (ADSL) avec l’acheminement du trafic international et bientôt le traitement du transit national. En outre, le parc d’abonné amorce une phase de croissance avec l’exploitation de ces nouveaux produits. Grâce à ces progrès, la facturation des services se fait avec régularité et dans les délais. On note également le nouveau de chiffre d’affaires qui démontre un début de la croissance confirmant une reprise déjà perceptible à la SOCATEL.
Malgré les moyens limités, Bruno Grela-Mpoko avec le concours de ses collaborateurs ont démontré leur capacités de remettre la compagnie nationale sur pied. « Lorsque j’avais pris fonction en octobre 2015, rien ne marchait. La compagnie était en faillite sur le plan technique, financier et moral. Elle est abandonnée à son triste sort. A notre arrivée, nous avons retrouvé 29.000 FCFA, solde disponible en caisse de la SOCATEL. Mais aujourd’hui, le personnel a retrouvé le sourire car il y a de la vie maintenant à la SOCATEL », a fait savoir le Directeur Général de la SOCATEL, Bruno Grela-Mpoko qui est assisté de ses proches collaborateurs dont les Directeurs technique, administratif et financier, et du Directeur comercial lors de cette conférence de presse.
Aujourd’hui, les donnes ont changé à la SOCATEL à tel point que les gens y vont sans doute payer des produits de communication à savoir téléphone fixe, carte diamant et l’internet à haut débit. La compagnie est maintenant en mesure de prévoir une amélioration progressive sur un court terme de sa situation financière encore assez préoccupante.
Espoir retrouvé pour le personnel
Grâce son plan de sauvegarde, le Directeur général a indiqué à la presse que le personnel de la SOCATEL, connu par le passé par de multiples grèves, est de plus en plus motivé. Le personnel se manifeste par une implication de plus en plus franche dans les tâches pour la perspective de relance. Aujourd’hui, un accord est obtenu avec la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) pour la pension des contractuels retraités. A la SOCATEL, les grèves à n’en plus finir se sont plus que de souvenirs du passé. « Nous avons obtenu du gouvernement le paiement des salaires du personnel chaque mois pendant 6 mois. Une somme de 50 millions de FCFA est versée chaque mois à la compagnie, ce qui a permis de stabiliser le problème d’arriéré de salaire cumulé.», a martelé le Directeur Général. La relance de l’opérateur historique est aujourd’hui perceptible, incontestable et peut être irréversible grâce à un leadership convaincu de son Directeur Général qui a encouragé des collaborateurs à la détermination présentant un résultat probant.
La SOCATEL, un patrimoine national, possède des atouts uniques. Une exploitation rationnelle peut lui permettre de se repositionner en tant que opérateur historique, retrouver une rentabilité et créer de la valeur pour l’Etat centrafricain.
Besoin d’assistance du gouvernement
La compagnie éprouve de difficultés pour atteindre son objectif en dépit des résultats probants présentés. La SOCATEL a besoin du gouvernement le paiement du solde de 150.000.000 FCFA pour les investissements selon le plan de sauvetage approuvé par le gouvernement. Aussi, le paiement des factures de l’Etat, la SOCATEL veut avoir l’accord du ministère des finances pour la titrisation des créances de la compagnie sur l’Etat (2.444.809.275 FCFA), objet de la convention signée avec l’Etat le 4 mai 2010. Dans ses perspectives, la SOCATEL a besoin d’un appui pour la réalisation du projet de modernisation du réseau de Bangui en fibre optique. Aussi, elle a besoin d’un appui pour l’obtention de la Minusca du paiement des loyers du site SOCATEL M’poko occupé depuis 2014 par le contingent rwandais.