Le ministère des Affaires sociales et les acteurs humanitaires se sont rencontrés mercredi à Bangui, pour valider le projet de retour et la réintégration des 3000 personnes déplacées internes disséminées dans les sites de fortunes à Bangui.
Cette rencontre est la deuxième du genre après celle tenue avant-hier, lundi.
Les déplacés refusent, pour la plupart d’entre eux, de retourner chez eux à cause de l’insécurité mais également du fait que leurs domiciles ont été saccagés ainsi que plusieurs de leurs effets
Le gouvernement et les humanitaires estiment pourtant qu’il est nécessaire qu’ils retournent chez eux et ainsi ils pourront les aider en leur fournissant de l’argent et des vivres.
Le problème de l’insécurité qui les empêche de rentrer sera ensuite réglé par le processus de désarmement qui va bientôt être lancé, selon le gouvernement.
Cependant, les déplacés qui occupent l’église catholique et le grand séminaire saint Marc de Bangui ont bénéficié d’une assistance financière de la Caritas Centrafrique et de la Nonciature, destinée à les pousser à de libérer les lieux.
Caritas Centrafrique et la Nonciature ont remis a chaque déplacé 90.000 FCFA, soit trois mois de frais de loyer, et des ustensiles de cuisine.
La plupart des déplacés sont sur le site de l’aéroport et ils hésitent à revenir dans leur quartier à cause de l’insécurité. La majorité des déplacés habitent les environs du quartier Km5 où les groupes armés musulmans sévissent encore.