Société
Centrafrique : 50 leaders féminins du 4ème arrondissement formées contre les VBG et l’impunité
Publié le vendredi 15 juillet 2016 | RJDH-Centrafrique
© Autre presse par DR
Des femmes centrafricaines |
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Bangui — Au moins 50 femmes et filles leaders communautaires du 4ème arrondissement de Bangui renforcent leur capacité depuis ce jeudi 14 juillet au Centre Protestant pour la Jeunesse pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) et l’impunité. Une activité menée par l’ONG Action et Développement (ACDEV) et l’ONU-FEMME dans le but d’atteindre un changement de comportement dans le secteur.
« Tous, disons non aux violences faites aux femmes » est le slogan de cette session. Pour Hervé Marien Nganademo Moyouna, coordonnateur national de l’ONG ACDEV, «l’objectif est d’arriver au changement de comportement, de dénoncer les bourreaux en matière de la VBG pour une poursuite en justice », a-t-il soutenu.
L’ONG ACDEV attende qu’à la fin de la formation, les participantes soient en mesure d’être leur porte-parole dans leur milieu respectif « pour porter la voix afin de faire plus de sensibilisation et une mobilisation sociale pour atténuer les violences faites aux femmes et filles »
Hervé Marien Nganademo Moyouna a aussi annoncé la mise en place d’un système d’alerte (clinique juridique) et de dénonciation à l’usage des victimes et survivants.
Le maire du 4ème arrondissement, Brigitte Isabelle Andara salue cette initiative et encourage les autres associations à s’impliquer pleinement dans la lutte contre les VBG pour que les victimes soient orientées afin d’avoir une solution à leur problème.
D’après, l’ONU-FEMME, depuis la crise de mars 2013, le pays a enregistré 23% des femmes victimes des violences basées sur le genre.
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