Le 27e sommet des chefs d'État de l'Union africaine (UA) s'est ouvert dimanche peu après la mi-journée. La succession de Nkosazana Dlamini-Zuma, la crise au Soudan du Sud et la question du retour du Maroc au sein de l'organisation font partie des principaux sujets sur lesquels le sommet va se pencher.
Élection en suspens
Dimanche 17 juillet dans la matinée, lors d’une longue session à huis clos censée préciser l’ordre du jour du sommet, les chefs d’État de l’Union africaine (UA) ont étudié une demande de report de l’élection de nouveau président de la Commission de l’organisation, déposée par les pays de la Cedeao (Commission économique des États d’Afrique de l’Ouest). Selon plusieurs sources diplomatiques, le Tchadien Idriss Déby Itno, président en exercice de l’UA, a exprimé sa réserve, estimant qu’il n’y avait pas de fondement juridique pour enclencher un report. Tout devrait se décider dimanche après-midi lors de la plénière des chefs d’État.
Si le vote a lieu, les partisans d’un report feront tout pour qu’aucun des trois candidats en lice – l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi et l’Ougandaise Speciosa Wandira-Kazibwe – n’obtienne la majorité nécessaire pour l’emporter. « Il faut 19 voix pour bloquer le vote et la Cedeao représente 15 pays », analyse-t-on dans l’entourage d’un chef d’État d’Afrique de l’Ouest. Encore faut-il que la sous-région reste unie lors du vote…
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