Alors que tout le monde spécule sur les différents scénarios possibles lors de l’élection du prochain président la commission de l’Union africaine prévue dimanche, les candidats continuent de battre campagne. Y compris ceux qui ne le sont pas officiellement.
“Je suis assigné à résidence”, disait-il en plaisantant ce vendredi 15 juillet. L’envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique centrale, Abdoulaye Bathily, patiente dans son hôtel, à deux pas du centre de conférences de Kigali.
Qu’attend-il ? Que les chefs d’État réunis à Kigali pour le 27e sommet de l’ Union africaine (UA), du 16 au 18 juillet, décident de rouvrir la liste des candidats à la présidence de la Commission. Il ne figure pas, en effet, parmi les trois noms officiellement en lice, mais l’ancien ministre sénégalais de l’Energie est depuis plusieurs semaines annoncé comme l’un des candidats de substitution possibles face aux postulants officiels, retenus fin mars lors de la clôture des listes.
L’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi et l’Ougandaise Speciosa Wandira-Kazibwe multiplient de leurs côtés les réunions pour convaincre de leur capacité à diriger la Commission et succéder à la Sud-Africaine Dlamini Nkosazana Dlamini-Zuma, dont le mandat prend fin dimanche.
Mais aucun d’entre eux ne semble être à l’heure actuelle en mesure de réunir les deux tiers des voix nécessaires à son élection.
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