 |
NEWS |
© Autre presse par DR
Les leaders de l’Assemblée Nationale échangent avec Thijs Berman sur les bonnes pratiques parlementaires |
BANGUI — Les leaders parlementaires, à savoir les présidents des commissions et groupes parlementaires, y compris les membres du bureau de l’Assemblée Nationale ont échangé avec l’ancien député européen Thijs Berman sur les bonnes pratiques parlementaires et le rôle du député. Cette session d’échanges était organisée par l’Institut Républicain International. Selon son directeur pays Nicolas Teindas, elle marque un début de collaboration avec l’Assemblée Nationale.
L’objectif est de faciliter les capacités des leaders parlementaires pouvant leur permettre de s’approprier des expériences positives vécues par d’autres députés et pour plus d’efficacité.
L’ancien député européen prône les bonnes habitudes notamment celles de privilégier les intérêts nationaux, d’identifier les projets catalyseurs, de monter des projets viables, et d’insister sur l’obligation de restitution des activités parlementaires à la base. Cela passe par l’importance d’avoir d’un(e) assistant(e) parlementaire.
« Par la qualité de vos propos et de proposition et votre capacité à rallier les coalitions à des bonnes idées, vous allez être réélu. Ou bien une question critique au gouvernement, qui met bien en lumière qu’il faut faire un petit pas de plus dans telle ou telle direction, c’est comme ça que vous allez vous faire remarquer. Cela demande un assistant de grande qualité. Le profil de cette personne est tout d’abord que vous ayez confiance en la personne, elle doit avoir une capacité d’analyse rapide » a-t-il ajouté
Clément Noubona président du groupe parlementaire MLPC a salué l’initiative et s’est félicité de la leçon apprise sur les qualités que doit revêtir un(e) assistant(e) parlementaire pour plus d’efficacité comme l’a développé l’ancien député européen Thijs Berman, lors des échanges.
« Un parlement a toujours trois rôles, celui de voter le budget et légiférer, et là c’est tout une technique de la législation de créer des amendements de négocier et de trouver une majorité de changer une loi, de faire une loi d’initiative. Ensuite, contrôler l’exécution de la politique définie par la loi, ce n’est pas du tout facile, comprendre quelle est réalité des effets, il faut vraiment enquêter. Cela demande des visites du terrain, d’identifier les lacunes, d’identifier ce qui marche et le dire tout haut parce que le gouvernement le mérite dans ce cas là et aller au-delà des intérêts de votre parti », a expliqué Thijs Berman.
Enfin le troisième rôle, selon Thijs Berman c’est d’être la voix du peuple, le représentant du peuple, dire les désirs, les attentes et les inquiétudes, les critiques des citoyens centrafricains. « Etre la voix du peuple demande une présence sur le terrain », a martelé l’intervenant européen.
Béatrice Emilie Epaye, Député de Markounda et membre du Parlement de la CEMAC, a fait le lien entre le contenu de l’atelier et les activités qui sont menées au niveau du parlement sous-régional. « Parmi nous, il y’a des anciens et des nouveaux aussi, mais je crois qu’il faut dès le départ avoir les A, B, C d’un législateur et c’est une bonne chose » a précisé Emilie Béatrice Epaye.
Cette session d’échange de l’IRI marque un pas très important dans la collaboration entre ces deux institutions à savoir la 6e législature et l’IRI.
| Nos réseaux sociaux |
|
Tous les articles d'actualités
