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Lancement de la mission européenne de formation de l’armée centrafricaine
Publié le lundi 18 juillet 2016  |  AFP
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© Autre presse par DR
Les Forces Armées Centrafricaines (FACA)
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La mission européenne de formation de l’armée centrafricaine (EUTM-RCA), censée aider les forces de l’ONU à stabiliser la Centrafrique après trois ans de conflit, a été officiellement lancée ce week-end à Bangui, a annoncé lundi la radio d’Etat.

La nouvelle mission d’entraînement et de formation, qui doit compter quelques 170 hommes, succède à une mission européenne de conseil aux forces armées, EUMAM RCA - dont le mandat expire en juillet - au moment où l’opération française Sangaris touche à sa fin.

Avec un mandat initial de deux ans, elle "s’emploiera à rendre les forces armées centrafricaines (Faca) modernes, efficaces, inclusives et démocratiquement responsables", selon un communiqué de l’UE publié à Bruxelles.

"Je suis convaincu de la volonté des Centrafricains et du président de la République d’avoir très vite une armée, mais cela va prendre du temps", a déclaré à la radio le général Éric Hautecloque-Raysz, commandant de l’EUTM-RCA.

Au programme, "l’éducation des officiers, des sous-officiers pour pouvoir recréer à terme des académies militaires", mais aussi "l’entraînement opérationnel des forces au niveau des bataillons, au niveau des compagnies", a ajouté le général.

Après le renversement du président François Bozizé et la prise du pouvoir en mars 2013 par la coalition rebelle Séléka, la Centrafrique a sombré dans une crise sécuritaire et politique sans précédent opposant milices principalement chrétiennes, les anti-balaka, aux rebelles Séléka, essentiellement musulmans.

La crise a fait plusieurs milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés, selon l’ONU. L’opération française Sangaris avait été déployée en décembre 2013 pour stopper les massacres intercommunautaires.

En avril 2014, l’UE avait commencé à déployer une force européenne, Eufor RCA, d’environ 700 hommes pour assurer le maintien de l’ordre à l’aéroport et dans certains quartiers sensibles de Bangui.

La force onusienne Minusca a depuis pris le relais, devenant le pilier sécuritaire du pays fort de 10.000 soldats et 2.000 policiers, afin de stabiliser définitivement la situation. La France veut définitivement se désengager d’ici octobre, mais laissera 350 hommes en Centrafrique.

Avec l’appui de l’EUTM RCA, l’ONU va oeuvrer au désarmement des milices et à la formation des Faca, 7.000 à 8.000 hommes souvent indisciplinés, mal formés et très peu équipés, accusés d’avoir commis de graves exactions pendant le conflit.

L’idée est notamment d’opérer un "tri" afin de conserver un effectif réduit à près de 2.000 militaires, selon une source militaire à Bangui.


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