Quatre-vingt-sept pour cent des femmes centrafricaines en zone urbaine et 97 % en zone rurale ne savent ni lire et écrire, a révélé, vendredi à Bangui, Edmond Dakpace.
Selon le coordonnateur régional de l’Association centrafricaine pour la traduction de la Bible et de l’alphabétisation (ACTABA), une telle situation est très préoccupante.
Partant de là, l’ACTABA a fait de l’alphabétisation fonctionnelle son cheval de bataille à Bambari, chef-lieu de la préfecture de la Ouaka au centre de Centrafrique.
«Nous avons pour objectif de rehausser le niveau des jeunes et des femmes qui n’ont pas été à l’école et ceux qui ont abandonné l’école à bas niveau», a expliqué le coordonnateur.
L’analphabétisme est pour beaucoup dans le retard de développement de la République centrafricaine.
BB/cat/APA