La localité de Ngakobo située à 30 Km de Bambari a été victime d’une attaque meurtrière samedi. Celle-ci revendiquée par les ex-rebelles Seleka et des peuls armées, a fait trois (3) morts et de nombreux blessés.
Un officier de la gendarmerie Centrafricaine en poste à Ngakobo dans la région de Bambari qui a requit l’anonymat, a déclaré que des tirs ont retenti samedi dans la ville. « Au moins trois personnes sont mortes, et plusieurs autres blessés d’après un bilan provisoire », a-t-il argumenté. Des centaines d’habitants de la localité ont pris la fuite pour se refugier vers les villages voisins.
Isaac Gomoba, enseignant, a laissé entendre que les trois décédés sont : un enseignant et les employés du complexe sucrier Sucaf.
De son côté, Jean Pierre Azou, habitant de Ngakobo a dit ne pas comprendre ce qui a amené la Seleka à tirer sur la population. D’après plusieurs témoignages, les hommes armés étaient encore postés dans le village malgré les tirs qui avaient cessé dimanche.
La Centrafrique est de nouveau en proie à l’escalade avec des régions entières contrôlées par des groupes armées.
Déjà en 2013, le pays a frôlé le chaos avec le renversement de l’ex-président le Général François Bozize par la Seleka (coalition rebelle à dominante musulmane suscitant des milices chrétiennes anti-Balaka).
Quelques 12 000 casques bleus sont déployés dans les principales villes du pays avec pour mission essentielle : stabiliser définitivement la situation.
Le nouveau Président Faustin Archange Touadera arrivé au pouvoir il y a quelques mois seulement, a déploré le contrôle de certaines zones du pays par les milices armées.
En décembre 2013, l’ex colonisateur la France avait dépêché un contingent militaire sur place à Bangui pour stopper les massacres inter communautaire. Opération baptisée Sangaris, qui prendra d’ailleurs fin en octobre 2016.
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