BABOUA— La culture des bananes plantains et la pisciculture constituent un moyen de relance de l’économie familiale de la ville de Baboua. Un agent de l’Etat admis à la retraite a témoigné sa détermination à en faire une promotion après avoir tiré profits de ces activités.
Pierre Bouboudou, cet agent de l’Etat admis à la retraite s’est lancé dans les activités de la pisciculture et de la culture des bananes plantains à Baboua. Pour lui, c’est une manière de combattre la pauvreté et l’insécurité alimentaire dans la région.
Après un an d’activité, cet homme témoigne avoir équilibré son économie familiale, « mon objectif c’est de répondre aux besoins de ma famille, d’abord à travers ma détermination. Je tiens le coup et voilà, mon économie est stable, même en étant à la retraite, je nourris les autres», a-t-il témoigné.
Il a par ailleurs relevé que la pisciculture est encore une autre activité qui lui rapporte de l’argent « tous les jours, je ravitaille une partie des habitants de Baboua avec du poisson, malgré que l’insécurité demeure grandissante dans certaines villes, nous agissons afin d’écarter la famine », a expliqué Pierre Bouboudou.
L’église Luthérienne de la ville de Baboua pense appuyer Pierre Bouboudou dans ses activités, « l’élevage de porcins, de caprins et des volailles entre en ligne de compte du projet qui sera financé par l’église Luthérienne», a fait savoir Pierre Bouboudou.
Les activités agricoles et d’élevage restent toujours fragilisées à Baboua suite à la présence des groupes armés.