KAGA-BANDORO— Nouradine Issène, vice-président du comité des personnes retournées et déplacées de Kaga-Bandoro, a témoigné ce jeudi 28 juillet, qu’environ 3.700 personnes retournées et admises dans les familles d’accueil manquent de vivres. Cette situation est similaire pour ceux qui sont encore sur le site de l’évêché de l’église catholique de Kaga-Bandoro.
La situation humanitaire des personnes retournées et ceux qui sont encore sur le site des déplacés de l’évêché à Kaga Bandoro, reste précaire.
Nouradine Issène, vice-président du comité des déplacés et personnes retournées déplore le manque d’assistance humanitaire, de ces personnes en situation difficile, « les 3700 personnes retournées constituent déjà une charge pour les familles d’accueil. Le comité prend en charge le loyer pour les personnes les plus démunies », a-t-il expliqué.
Il a fait savoir que sur le site des déplacés de l’évêché, les conditions de vie sont plus précaires que dans les familles d’accueil, « ils dorment sur des nattes à même le sol, ils sont exposés aux intempéries et la distribution des vivres par les humanitaires se fait rare. Les enfants sont atteints de la gale, en tout cas, les conditions sont difficiles », a témoigné la même source.
Dans ses explications, Nouradine Issène a relevé que la prise en charge sanitaire est gratuite « pourvue que la personne se présente au centre de santé. La Croix-Rouge appuie les retournés y compris les déplacés sur le site en leur donnant gratuitement des médicaments. Mais pour suivre un traitement, il est important que le patient mange », a-t-il ajouté, avant de dire que « la situation de certaines personnes vulnérables s’est aussi détériorée pour certains déplacés »
Il a aussi ajouté que la Caritas, le Conseil Danois pour les Réfugiés viennent momentanément pour des appuis sanitaires.
Les 3.700 personnes sont des anciens réfugiés Centrafricains au Tchad.