nnoncé en grande pompe pour marquer les esprits des Centrafricains et de la Communauté internationale, l’audit de la transition souhaité par le Président Faustin Archange TOUADÉRA semble se rediriger vers un cul de sac. En cause, le choix du terme de référence de cet audit et de l’auditeur.
Qui va auditer qui ? C’est la principale problématique qui bloque, semble-t-il, le démarrage de cet audit de la transition.
Auditer c’est bien, c’est d’ailleurs ce que des nombreux centrafricains souhaitent mais encore faut-il définir et expliquer aux à ces derniers de quel audit parle-t-elles? Ces Autorités. Généralement avant d’effectuer un audit, il faut définir le terme de références de cet audit et le publier. Or, trois mois se sont écoulés depuis l’annonce en grande pompe de cet audit imaginaire, aucun centrafricain est en mesure de confirmer si un avis d’appel a été lancé pour le recrutement d’un auditeur.
Il est plus que nécessaire d’informer les centrafricains, pour des raisons de crédibilité et de transparence, sur la procédure de sélection de l’auditeur. S’agit-il d’un auditeur national, parlementaire ou international?
Selon des informations des sources concordantes, le Président Faustin Archange TOUADÉRA souhaite former seulement un Comité de contrôle et de vérification afin que celui-ci effectuera l’audit imaginaire promis. Si dans toutes les hypothèses le choix du Président Faustin Archange TOUADÉRA de former seulement un Comité de contrôle l’emporte, cela confirmerait de facto notre doute quant à la crédibilité de cet audit d’autant plus que certaines langues nous ont confirmés que le but de ce fameux audit de la transition serait de dédouaner l’ancienne Présidente de la transition Catherine Samba-Panza de tout soupçon de détournement des fonds publics. Cette dernière, visiblement confiante d’elle, n’a cessé de se glorifier partout que c’est grâce à elle que tout ce monde est en train de manger.
SELON L’ANCIENNE PRÉSIDENTE DE LA TRANSITION, LE PRÉSIDENT FAUSTIN ARCHANGE TOUADÉRA N’A EU QUE MOINS DE 5% AU PREMIER TOUR DE LA DERNIÈRE PRÉSIDENTIELLE DE 2016. ET C’EST GRÂCE À ELLE, GRÂCE À L’AMBASSADEUR SORTANT DE LA FRANCE EN CENTRAFRIQUE CHARLES MALINAS ET AU PRÉSIDENT CONGOLAIS DÉNIS SASSOU N’GUESSO QUE TOUADERA EST DEVENU PRÉSIDENT.
De ce fait, quoi qu’il fasse, machination dans machinations, maquette dans maquettes, l’ancienne Présidente de transition et toute son équipe seront blanchis comme neige après ce fameux audit de transition. Pour y aboutir, instruction est donnée à tous les membres du gouvernement Sarandji de continuer à travailler avec l’équipe de la transition jusqu’à ce qu’elle arrange totalement leurs documents compromettants.
Soupçonnée de pomper suffisamment dans ses multiples portefeuilles personnels des fonds publics, l’ancienne Présidente de la Transition Madame Catherine Samba-Panza est actuellement la première femme centrafricaine la plus riche de Centrafrique. Elle est à la tête d’un puissant groupe immobilier comprenant plusieurs dizaines des villas de luxes d’une valeur totale estimative de 5 milliards de francs CFA dans 5 pays de la planète dont la France sans compter les mobiliers.