BANGUI—Plusieurs refugiés centrafricains ont commencé à rentrer. 728 centrafricains refugiés sur le site de Molai en RD Congo sont déjà rentrés. Selon la Commission Nationale pour les Réfugiés, ces derniers ont pris cette décision à cause de leurs conditions de vie difficile dans le pays d’accueil.
Selon les informations du RJDH, la CNR a déjà enregistré plus de 20.000 retournés. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés renvoie la balle dans le camp du gouvernement. Charles Mbala, représentant adjoint en charge de la protection au HCR présente deux conditions pour le retour « la première condition, c’est la sécurité, la 2e condition est la coexistence pacifique. Il faudrait que celui qui a fui la guerre vive avec son voisin comme avant la guerre » note t-il.
Il ya, selon le HCR et la CNR, trois préalables au retour des déplacés et des réfugiés « le retour est volontaire, il faut une garantie d’intégration pour les réfugiés ou les déplacés qui ne désirent plus rentrer chez eux ou la réinstallation dans un autre pays en cas de menace pour la sécurité du réfugié » a expliqué Ervey Zouaka, Directeur des Réfugiés à la CNR. Ce dernier a indiqué que des mécanismes sont déjà en cours pour faciliter le retour des déplacés et des réfugiés.
Au HCR, on dit ne pas encourager le retour massif « le HCR n’encourage pas un retour massif car pour que le retour soit durable il faut qu’il ait un préalable », a déclaré Magatte Guisse, le chef de bureau du HCR à Bouar. Pour ce dernier, le retour est un processus qui doit être accompagné par l’organe onusien en charge des réfugiés.
Des retours timides sont constatés, ces derniers jours en provenance du Cameroun dans les préfectures de la Nana Mamberé et de la Mamberé Kadei. Il y a aussi des cas de retournés du côté tchadien, de la RDC en faveur respectivement de la Moyenne Sido et de Mobaye ainsi que des retours négligés 0 Birao en provenance du Soudan du Sud.