A la session extraordinaire de la conférence des chefs d’États de la Communauté des États d’Afrique centrale (Cémac), tenue 1e 30 juillet 2016 à Malabo, en Guinée-Equatoriale, le chef de l’État gabonais, Ali Bongo Ondimba, a appelé ses homologues à la reprise de négociations conjointes, en vue de la signature d’un Accord de partenariat économique (APE) « complet, juste et équilibré » devant lier l’Afrique centrale à l’Union européenne (UE).
Au terme du sommet extraordinaire de Malabo et en guise de réponse à l’ultimatum de l’Union européenne (UE), qui exigeait la signature de cet Accord de partenariat économique (APE) au plus tard le 16 octobre 2016, les pays de la CEMAC (Congo, Cameroun, Gabon, Tchad, Centrafrique, Guinée-Equatoriale) se sont résolus à le parapher malgré les nombreuses appréhensions qu’il suscite.
Ce projet d’accord qui devrait sceller la redynamisation des échanges commerciaux entre l’Europe et l’Afrique centrale est porté par le chef de l’État gabonais, mandaté par ses pairs de la sous-région, pour parrainer le processus de changement, lors du sommet de la Cémac que le Gabon avait abrité en mai 2015.
Ces États de la zone économique d’Afrique centrale comptent s’inspirer de l’exemple du Cameroun qui a ratifié un accord intermédiaire en juillet 2014, pour mieux apprécier le fonctionnement et les mécanismes de ce nouveau cadre de coopération. Cet accord intermédiaire du Cameroun devrait également servir de document de travail principal, dans les discussions à venir entre l’Afrique centrale et la partie européenne.