Un millier de jeunes leaders africains viennent de passer 6 semaines dans des universités américaines. Ils ont été sélectionnés parmi des dizaines de milliers de candidats à travers l’Afrique, dans le cadre du réseau Yali (Young african leaders initiative). Le stage s’est, pour beaucoup, terminé mercredi 3 août, lors d’une rencontre avec Barack Obama à Washington.
« J’ai appris beaucoup sur les autres pays africains. Parce que, mine de rien, on était 25 de 19 autres pays subsahariens. Donc a beaucoup appris les uns des autres, on a également appris à aller au-delà des préjugés », avance Aude Tapsoa, une Burkinabè qui a obtenu trois mois d’immersion dans une université du Wisconsin.
C’est paradoxal, certains des jeunes leaders africains, qui ont peu voyagé sur leur continent ont appris par le biais de cette bourse à mieux connaitre les autres pays d’Afrique, constate notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio.
Initiatives et projets
L’objectif de cette initiative américaine est d’aider les jeunes leaders à prendre des responsabilités dans leur pays et de leur donner les moyens de développer leur entreprise. D’après Aude Tapsoa, l’objectif est atteint.
« Je retourne au Burkina, je ne vais pas rester les bras croisés, insiste-t-elle. Je vais œuvrer à mettre sur place ma start-up, une entreprise de production de la pâte de tomates. Au Burkina, on produit beaucoup de tomates fraîches mais jusqu’à présent, on n’a toujours pas une unité de production en marche. C’est vraiment une problématique et j’aimerai bien contribuer à la résoudre. »
Ses six semaines aux Etats-Unis, Jonathan Nsamba, lui, les a passées dans une université de Phoenix dans le désert d’Arizona. Son séjour américain lui a permis de mettre en perspective la question de l’accès à l’eau. Problème auquel il compte bien s’atteler en RDC.
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