Bangui – Ils sont au Tchad à Siddho, à Bitoye, à gore, à Doba, et dans d’autres camps encore. Ce sont les réfugiés centrafricains, contraints de fuir leur pays pour sauver leurs vies, face aux menaces des hordes anti-balaka. La plupart sont d’origine tchadienne, mais eux au nombre dépassant les 100.000 s’estiment centrafricains. Car beaucoup d’entre eux sont centrafricains depuis plusieurs générations.
Le sujet de leur retour dans la mère patrie était il y a 48 heures à Bangui, l’objet d’une rencontre tripartite, dite transfrontalière, entre le Tchad, la Centrafrique et le Haut commissariat des réfugiés de l’ONU, le HCR. De cette rencontre, des conclusions ont été tirées.
Le premier sujet débattu fut celui de l’organisation du retour volontaire de ces réfugiés exilés contre leur gré au Tchad. Ainsi, des recommandations ont été formulées.
Identifier ces réfugiés, mettre en place un couloir humanitaire entre le Tchad et la RCA, informer régulièrement ces réfugiés sur les services sociaux de base, les domiciles pouvant être mis à disposition, solutionner les problèmes de leurs biens et propriétés illégalement détenus, les mises en place de cadre de coordination pour les aider dans des activités sociales transfrontalières, etc…..
Ceci, dans le but de les doter d’une licence d’identification.
Concernant les réfugiés optant pour un retour au pays par leurs propres moyens, ils y seront autorisés.
Cette réunion tripartite a aussi convenu d’un chronogramme d’exécution des mesures décidées, ce qui se sanctionnera par une signatures d’accord par toutes les parties impliquées. Comme le précise le communiqué final de la réunion.