Particulièrement inquiètes des intentions belliqueuses de Noureddine Adam, les autorités centrafricaines ont demandé à l’ancien président Michel Djotodia, toujours en exil au Bénin, de tenter de le raisonner.
Même s’il affirme ne plus avoir de contacts avec son ancien acolyte depuis plus de deux mois, Djotodia ne serait pas opposé à cette idée et pourrait envoyer des émissaires à la rencontre de l’ex-numéro deux de la Séléka. Bangui craint qu’Adam ne profite du départ de la force Sangaris et de la fin de la saison des pluies (aux alentours de septembre) pour lancer une offensive.
Une option jugée peu réaliste par une source sécuritaire française. « Il n’en a pas les moyens. Ses tentatives de réunir les différentes factions de l’ex-Séléka ont pour le moment échoué, et il est plutôt dans une logique de partition », explique notre source.