En République centrafricaine, les éléments de l’ex-Seleka cantonnés à Bangui depuis le mois de janvier, sont en colère. Vivant dans des conditions de vie déplorables, ils sont encore 1 200 répartis dans les trois camps de RDOT, BSS et Beal. Depuis quelques mois, ils sont transférés par convois vers des villes de leur choix dans le nord du pays, mais le gouvernement de transition veut accélérer le processus et récupérer les sites. Les occupants du camp Beal menacent depuis mardi de faire sauter un dépôt de mine si on les déloge de force.
Tout est parti d'un appel du ministère de la Défense, samedi, aux responsables des camps de cantonnements à Bangui. Ces bases, occupées depuis le mois de janvier par d'anciens membres de la Seleka, doivent être vidées avant la fin novembre. La délocalisation de leurs occupants doit s'accélérer.
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