Des combattants centrafricains cantonnés depuis début 2014 dans deux camps militaires à Bangui manifestaient jeudi matin dans la ville pour signifier leur refus d'être renvoyés dans leurs régions d'origine, a constaté un correspondant de l'AFP.
Ces combattants sont issus de l'ex-coalition Séléka, qui avait pris le pouvoir à Bangui début 2013, avant d'être contrainte de l'abandonner en janvier 2014 par l'intervention des forces internationales.
Des groupes de quelques dizaines de personnes - la plupart sans armes, quelques uns en possession de grenades - se sont positionnés dans plusieurs endroits de la capitale autour des camps Béal et du RDOT où ils sont cantonnés sous la surveillance des forces internationales, dans l'attente d'être reconduits en province.
Les manifestants refusent de quitter la capitale et veulent s'y établir.
Centrafrique: des ex-combattants Séléka refusent de quitter BanguiLes forces onusienne Minusca, française Sangaris, et européenne Eufor-RCA ont déployé un dispositif impressionnant autour des manifestants.
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