Bangui — Le Centre pour la Promotion et la Défense des Droits de l’Enfant a appelé à l’institutionnalisation du parlement des enfants et la création de leurs conseils municipaux. Ces demandes ont été exprimées dans le rapport alternatif défendu devant le Comité des droits de l’enfant des Nations Unies en juillet dernier.
« Institutionnaliser le parlement des enfants et créer les conseils municipaux des enfants », peut-on lire dans ce rapport alternatif, défendu devant le Comité des droits de l’enfant des Nations-Unies par Rémy Djamous, coordonnateur du CPDE.
Ces demandes sont faites, selon le coordonateur de CPDE pour stimuler l’amélioration de la situation des enfants en Centrafrique « la situation des droits des enfants est aujourd’hui chaotique en Centrafrique. Il faut mettre en œuvre ces recommandations pour espérer améliorer leur situation. Pour cela le gouvernement doit se réveiller » affirme Rémy Djamous.
Le rapport alternatif de CPDE intervient après celui produit par le gouvernement centrafricain en 2011. De sources autorisées, le rapport gouvernemental sur la situation des enfants en Centrafrique, s’est montré caduc suite à la crise qu’a connue la RCA. Il est demandé à l’Etat centrafricain de réactualiser son rapport.
La République Centrafricaine a ratifié la convention des Nations-Unies relative aux droits de l’enfant en 1991. Depuis l’entrée en vigueur de cette convention en 1992, le gouvernement centrafricain n’a produit qu’un seul rapport alors que les textes exigent des Etats signataires la production d’un rapport tous les deux ans.