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© Autre presse par DR
Réunion du groupe international de contact sur la République centrafricaine |
BANGUI — Le groupe international de contact sur la Centrafrique (GIC) a tenu sa sixième session à Bangui, le mardi 11 novembre, à l’hôtel Ledger.
Exclusivement consacré au sujet de la Crise centrafricaine, il rassemblait de nombreux invités de marque, dont Basile Ikouebe, le ministre congolais des Affaires étrangères et Envoyé spécial de Sassou N’Guesso, le Médiateur de la crise en RCA, de Smail Chergui, commissaire à la paix et sécurité de l’Union africaine, de Adolphe Nahayo, Ambassadeur de la CEEAC et de Moussa Faki, ministre tchadien des Affaires étrangères et représentant le président en exercice de la CEEAC Idriss Deby.
Egalement présent, le local, Babakar Gaye, Représentant du Secrétaire général des Nations unies et chef de la MINUSCA.
La session fut ouverte par la présidente de la transition, Mme Catherine Samba Panza, qui dans une étrange introduction fit comprendre à l’assemblée qu’elle dût modifier son emploi du temps afin d’être présente, tout en regrettant de ne pas y disposer de l’espace dû à sa personne :
“[..] Même si le format de cette réunion du Groupe International de Contact sur la République Centrafricaine n’ouvrait pas toute la place au Chef de l’Etat de la Transition que je suis, je me devais, en fille et mère de Centrafrique, conformément à nos traditions séculaires d’accueil et de reconnaissance, d’aménager mon emploi du temps, pour venir ici, vous souhaiter la bienvenue et partager avec vous les efforts fournis ensemble pour conduire cette transition qui nous mobilise tous à chaque instant.”
L’intégralité de son discours dans le PDF à suivre
Celui,qui plaça les débats au cœur de la problématique centrafricaine fut Smail Chergui dans son intervention introductive :
“[..] la présente rencontre doit nous permettre de faire le point de l’évolution de la situation en République centrafricaine. Il s’agira en particulier d’évaluer la mise en œuvre de la transition, ainsi de s’accorder sur les actions prioritaires à entreprendre dans les mois qui viennent et sur les modalités de la poursuite de l’accompagnement international.”
Pour le général Babakar Gaye, les centrafricains doivent saisir la main tendue de l’ONU et de la communauté internationale, et pressait les autorités de la transition de faire des efforts pour être à la hauteur des attentes de la communauté internationale.
Quant à Adolph Nahayo de la CEAC : “Concrètement, le processus de réconciliation engagé devrait prendre en compte des préoccupations politiques, sécuritaires, économiques, sociales et culturelles des forces vives de la Nation certes, mais aussi, de toutes les couches de la Nation, à travers tout le pays.”
DATES DES ELECTIONS FIXEES
Sans doute la conclusion la plus importante du GIC aura été celle de la fixation de la date des élections en Centrafrique.
Unilatéralement décidée par la France pour février 2015, mais face à l’incapacité du pays à tenir ce délai, et également faute de moyens financiers, l’A.N.E, l’organe des élections en RCA avait souhaité un report à une date ultérieure.
Finalement, l’A.N.E envisage désormais la tenue des scrutins présidentiel et législatifs couplés pour juin 2015 pour le premier tour, et en juillet 2015 pour le second.
Mais ceci, sans préciser ni les modalités, ni par quels moyens de financement.
FORUM DE RECONCILIATION NATIONALE
Par ailleurs, le GIC a validé le mois de janvier 2015 au plus tard, pour la tenue à Bangui du forum consacré à la réconciliation nationale, initialement annoncée par la présidente Catherine Samba-Panza pour ce mois de novembre, mais vite mis aux rencarts; forum envisagé suite au dialogue de Brazzaville en juillet dernier.
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