La Cour criminelle de Bangui a démarré ce mardi au Tribunal de grande instance ses travaux, avec l’inscription aux audiences de 56 affaires portant sur des assassinats, viols, sorcelleries, détournements de deniers publics commis dans la capitale centrafricaine et ses environs.
Organisée tous les ans pour une durée d’un mois, la session criminelle de cette année a connu un retard à cause du refus de certains avocats commis d’office de plaider pour des prévenus, au motif qu’ils n’avaient pas perçu les honoraires de la dernière session que l’Etat leur devait.
Selon Flavien Mbata, ministre de la Justice, ces procès qui ont démarré ce jour ne visent ni les anti balakas ni les ex sélékas mais ils s’adressent à tous les Centrafricains ayant commis des actes répréhensibles aux yeux de la loi.
Il a fait cette déclaration pour écarter toute idée de chasse aux sorcières même si beaucoup des prévenus sont membres de ces groupes armés.
BB/cat/APA