En Centrafrique, le site de déplacés de Mpoko est passé en quelques mois de 28 000 à 22 000 personnes. Il faut dire que le gouvernement et la communauté humanitaire s'efforcent d'appuyer le retour des déplacés dans leurs quartiers, dans une optique de fermeture prochaine du site. Mais il existe encore quelques freins au retour.
Sourire aux lèvres, regard triste, Marie-Victoire est une jeune femme, mère de 7 enfants. Elle a vécu pendant plus de deux ans, déplacée de chez elle. Depuis quelques semaines, elle est de retour dans son quartier : « Je suis heureuse, mais aujourd’hui la vie est difficile pour se nourrir, pour trouver du travail, pour dormir. Je suis de retour car Boulata est mon quartier. Je suis née ici. J’ai grandi ici, j’ai vécu ici. C’est normal que je revienne ».
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