Bangui — Dans son communiqué du 22 aout dernier, le gouvernement centrafricain annonçait que les fugitifs de l’ex-Séléka, avaient fait, dans leur fuite des otages. Plus d’une semaine après, l’exécutif centrafricain ne donne pas de précision.
Dans le communiqué du 22 aout, le gouvernement n’a consacré qu’une ligne aux otages dont il a demandé la libération « le gouvernement les (fugitifs) exhorte à déposer les armes sans délai, à libérer les otages en leur possession (…) » peut-on lire dans le document.
Plus d’une semaine après cette déclaration, le gouvernement n’a toujours pas donné des précisions sur l’identité, le nombre de ces otages. Contacté à plusieurs reprises par le RJDH, Théodore Jousso, ministre des transports et porte-parole du gouvernement a renvoyé le dossier à son collègue de la sécurité publique, Jean Serge Bokassa est injoignable. Néanmoins, au ministère de la sécurité publique on confirme la prise en otage de quelques chasseurs, habitants de Sibut et de ses environs sans donner des précisions sur leur nombre.
De sources bien informées, l’exécutif centrafricain n’a pas de données précises sur l’effectif et l’identité de ces otages. Par ailleurs, les mêmes sources indiquent qu’une négociation formelle n’est encore engagée « pour le moment, il n’ya pas de contact formel avec les ravisseurs. Le gouvernement a lancé un appel à la libération, voilà tout », a confié un cadre à la Primature.
Aussi, un proche de Abdoulaye Hissene, contacté par le RJDH n’a pas souhaité donner des précisions sur les otages. Ce dernier s’est contenté de rassurer sur leur situation, « les otages vont bien et ils sont entre de bonnes mains en attendant que les choses se précisent » confie t-il au RJDH.
Ces personnes ont été prises en otage dans la nuit du 12 au 13 aout par des combattants de l’ex-Séléka parmi lesquels Abdoulaye Hissène et Aroun Gaye qui tentaient de rejoindre Kaga Bandoro à bord de véhicules armés.