Bangui- L’un des héritiers de l’ancien Président de la République, Sylvain-Eugène Ngakoutopu-Patassé, se fondant sur une décision de justice traduite dans un arrêt de la Cour de Cassation, a demandé aux responsables de l’Union des Journalistes Centrafricains (UJCA) et de l’Observatoire des Médias Centrafricains (OMCA) de libérer le bâtiment abritant à tort la Maison de la Presse et des Journalistes (MPJ), lors d’une conférence de presse, mercredi 31 août 2016, à Bangui.
L’objectif de cette conférence de presse est d’éclairer les professionnels des médias sur le bâtiment qui abrite la Maison de la Presse et des Journalistes supposé être la propriété de la famille Patassé, avec des documents administratifs et juridiques à l’appui.
Sylvain-Eugène Ngakoutopu-Patassé a déclaré que « force restera à la loi », surtout que « la succession Patassé a choisi, en dépit de que qu’elle ait opté la voie de la justice qui l’a rétabli dans ses droits après un long feuilleton judiciaire, tenté d’innombrables règlements à l’amiable depuis 2009 aux fins de libérer les lieux que les représentants de la MPJ sont restés insensibles ».
Il a fait savoir que la succession du feu-Président Patassé a décidé ce jour de rompre le silence pour réclamer ses droits tout en mettant en garde les auteurs des articles qui porteront atteinte à son honneur.