Bangui– La situation politique explosive actuellement au Gabon remet en lumière, celle encore troublante et troublée de la Centrafrique il y a peu. Au Gabon, un seul tour aux présidentielles, et pas deux comme un peu partout ailleurs. Le premier arrive gagne le pompon. Sauf que…pas toujours le vrai vainqueur qui gagne le trophée. Tous résultats électoraux au Gabon doivent être avalises avant…par le juge-arbitre de toujours, la France.
Histoire de dire que nous ne nous occupons que de nos petites affaires, les afffaires politiques internes gabonaises ne nous regardent pas. Ali Bongo qui prenait la suite de son papa adoptif, mort sur le “mbata ti makundji”, et que donc seule la mort l’arrêté sur son règne sans discussion au Gabon, inaugurait aussi son règne personnel, avec, comme d’habitude, le soutien indéfectible de la Métropole. Que l’on ne s’y trompe pas, le Gabon est et reste toujours une petite sous préfecture de la France. Quoi que… En France, dans les sous préfectures, on y vote librement, pas au Gabon. Donc, le Gabon n’est qu’une province coloniale française. Ping élu dans les urnes, après, comme d’habitude, tripatouillages électroniques françaises, on ressort de la boîte, une fois de plus….ALI BONGO !
CENTRAFRIQUE EN BREF
Des élections présidentielles claires et transparentes en Centrafrique ? Il n ‘y a que britannique Diane Corner de l’ONU et bien évidemment la FRANCE, la Maitresse de cérémonie de ces tromperies pour tenter de nous le faire croire.
Toujours est-il que, les deux finalistes des élections présidentielles, Dologuélé et Touadera, tout au moins leurs équipes de campagne ont triché pour tenter de gagner les élections. Par intimidation des électeurs, création de salles de vote fictifs, corruption, ou encore bourrage d’urnes par avance.
Anicet Georges Dologuélé s’est toujours défendu d’avoir donné des ordres dans ce sens. Cela est improuvable, néanmoins, il avait eu cette phrase, le jour de sa défaite : “Je reconnais la victoire de Faustin Touadera, pour la paix en Centrafrique.” Tout en faisant bien plus comprendre que les élections étaient massivement truquées, avec des dénonciations des cas de fraude de la part du camp Touadera. Même écho en face – Match nul !
Mais à la décharge de Dologuélé, il n’a pas pleuré, il n’a pas appelé à l’insurrection nationale pour dénoncer la fausse élection au pouvoir de Touadera.
Au Gabon, autre lieu autre moeurs, Ping vainqueur se voit dépouillé de sa victoire par la France au profit de BIG ALI, et il l’a mauvaise. Mais à la différence de la RCA, au Gabon, on y triche tout le temps, toujours dans le sens du clan Bongo. En Centrafrique, on découvre le vote démocratique. Enfin, on le fait croire au peuple. Dologuélé en bon banquier est prudent. Dénoncer toutes ces magouilles électorales en RCA, ce serait tout simplement suicidaire. Il n’est pas fou “Mister 10%”.