BOUAR — Afin de faire pression sur les gouvernements camerounais et centrafricains pour l’élargissement de leur chef, Martin Koumtamadji, dit “Abdoulaye Miskine”, enlevé par l’armée camerounaise et conduit ensuite à Yaoundé où il est détenu depuis le 13 septembre 2013, des membres du Front Démocratique pour le Peuple Centrafricain (FDPC) sévissent dans la zone frontalière camerouno-centrafricaine, et depuis quelques mois procèdent à des enlèvements d’individus à la fois camerounais comme centrafricains.
Plus d’une vingtaine d’otages camerounais en septembre dernier – dont la majorité fut libérée par la BIR, la brigade camerounaise d’intervention rapide, idem côté centrafricain, dont un prêtre polonais, le clerc et le curé de Baboua – mais aucune action militaire similaire de libération ne fut procédée de la part des centrafricains.
Un proche de la présidence nous a confirmé qu’une expédition d’émissaires était partie depuis 36 heures à la rencontre de ces ravisseurs dans leur zone, pour négocier la libération des otages.
Selon le blog “Centrafrique libre” : “Des sources militaires dans la région où sont détenus les otages confirment l’arrivée d’une équipe dans la zone « je vous confirme l’arrivée des émissaires qui disent être là pour négocier la libération des otages. Pour le moment, on ne sait pas ce qui se passe » a expliqué un élément de la gendarmerie du coin qui a requis l’anonymat.”
Côté camerounais, le commandant militaire de “la région du soleil levant” ne confirme ni n’infirme l’information, en attente de déclaration officielle des centrafricains.