BANGUI — Les cas de vol sont devenus récurrents ces temps-ci au quartier Castors dans le 3ème arrondissement de Bangui. Abdon Nykoa habitant du quartier et son voisin ont été victimes des malfrats dans la nuit du 06 au 07 Septembre. Le chef du quartier par intérim, Félix Kolouane appelle les jeunes à plus de vigilance.
La circulation d’arme au sein de la population fait le lit aux braquages. Proche du KM5 où résident des éléments de l’ex-Séléka, la Cité des Castors ne cesse d’enregistrer des cas de vol et de braquages à main armée au moment où ses habitants commencent à revenir.
Abdon Nykoa, une des victimes, fait savoir que l’absence d’électricité dans le quartier est à l’origine de ce banditisme. Il explique les circonstances du vol en ces termes : « Je suis rentré à la maison vers minuit, après quelques heures devant la télévision, je suis allé me coucher à 02 heures. A ma grande surprise le lendemain matin à 5 heures, j’ai constaté que la télé et ses accessoires, la radio et quelques objets ont été emportés. J’ai même retrouvé mon portefeuille au salon sans argent. Mon voisin aussi a été visité la même nuit. Je demande à l’Energie Centrafricaine de nous envoyer la lumière, ces voleurs profitent de l’obscurité pour nous nuire», a témoigné la victime.
Devant ces faits, le chef intérimaire de la Cité, Mr Félix Kolouane a déploré la mauvaise collaboration entre les forces onusiennes et nationales. Il interpelle la jeunesse de son quartier à plus de vigilance, « à chaque fois qu’on arrête les voleurs, les forces de l’ordre ne viennent pas à temps ou ne viennent pas pour les récupérer. Pour les forces étrangères n’en parlant pas. Nous avons de sérieux problèmes dans notre quartier, au problème de vol s’ajoutent le problème d’électricité, de l’eau et l’insalubrité. Alors, je demande à mes frères d’être vaillants, de se multiplier en autodéfense et comité de vigilance pour lutter contre ces vols », a lancé le chef.
La Cité des Castors est l’un des quartiers les plus touchés par la dernière crise en Centrafrique. Cette nouvelle vague de vol et de braquage reprend une année après celle déplorée il y’a déjà une année.