Bangui - La sécurité alimentaire en Centrafrique semble se dégrader.
« Les persistances d’insécurité dans le pays limitent l’accès aux moyens d’existence et d’assistance humanitaire dans certaines régions en Centrafrique », c’est ce qui ressort du résultat de l’analyse de classification intégrée de la phase humanitaire et de la sécurité alimentaire(IPC) publiée hier, 09 septembre 2016 à Bangui au cours d’une réunion entre le gouvernement et les agences des Nations-Unies.
Dans cette analyse de classification intégrée de la phase humanitaire et de la sécurité alimentaire (IPC) qui couvre la période de janvier à août 2016 qui classe la Centrafrique dans la phase d’urgence, Abel Kpawirena Namkoisse, Chargé de Mission au Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural a relèvé que « le problème alimentaire persiste malgré que nous sommes en période de récolte et des interventions des partenaires sur le terrain ». Il a rassuré que « la République centrafricaine est loin de la famine car la population s’organise pour trouver quoi à se nourrir. Mais l’accès aux moyens d’existence surtout pour la population reste le vrai défi».
En 2015 la Centrafrique était en la phase d’urgence, cette situation s’est légèrement détériorée à cause de l’insécurité dans les zones de production.