Bangui - Le Président de la Commission centrale de sélection à la Fédération Centrafricaine de Football (FCF), Octave Adialo Mahamat, a pensé que les 91 millions de francs CFA décaissés par le gouvernement centrafricain dans le cadre de la préparation et du voyage des footballeurs centrafricains à Kinshasa afin d’obtenir une qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations au Gabon en 2017 n’ont pas été suffisants pour obtenir la qualification recherchée, lors d’une conférence de presse, samedi 10 septembre 2016, à Bangui.
L’objectif de cette conférence de presse est de faire la restitution de la rencontre qui a opposé les Fauves de Bas-Oubangui à leurs homologues de la République Démocratique du Congo, ‘Les Léopards’, match au cours de laquelle les Centrafricains ont été battu sur le score de 4 buts contre 1 le 4 septembre dernier.
Octave Adialo Mahamat a attribué la défaite des Fauves à Kinshasa à tout le monde, d’où l’expression de « échec collectif ». Il a justifié cette assertion par « une série de causes qu’il faudrait analyser, tant sur les plans événementiel, administratif, financier que technique ».
D’après lui, le budget élaboré par la Fédération Centrafricaine de Football avoisinait 140 millions de francs CFA. La mise aux verts des athlètes nécessitait 76 millions de francs CFA sans compter un appel de fonds de 15 millions de francs CFA. Une manière de reconnaître que les ressources mobilisées, les 91 millions de francs CFA n’étaient pas suffisants « avant, pendant et après la rencontre avec la RD Congo.
Octave Adialo Mahamat a balayé du revers de la main les accusations contre l’entraineur des Fauves, Hervé Loungoundji, ayant engendré la défaite des athlètes centrafricains en RD Congo.
« Hervé Loungoundji a été à l’origine de la victoire de la République Centrafricaine face à la RD Congo à Bangui, sur le score de 2 buts contre 0 en match aller. Loungoundji a permis à l’équipe nationale de remporter d’autres rencontres ailleurs en Afrique. Donc, il ne mérite pas d’être incriminé, puisqu’il était à la hauteur de sa mission », a soutenu Adialo Mahamat.
Visiblement, le Président de la Commission centrale de sélection à la FCF a le plus compté sur les jeunes footballeurs africains évoluant ailleurs en Afrique, en Europe et en Asie et qui n’ont pas être regroupés pour défendre les couleurs nationales durant les épreuves devant conduire à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations.
François BIONGO