BOUCA — Le Sous-préfet de Bouca, Pierre Ngao, a déploré ce mercredi 14 septembre, le sous-effectif des gendarmes. Il a relevé également le manque cruel de matériels adéquats pour le fonctionnement de cette brigade de gendarmerie.
La Brigade de gendarmerie de la ville de Bouca ne compte que trois (03) gendarmes pour une population estimée à 60.000 habitants. A cette carence en personnel s’ajoute le manque cruel d’armes et de moyens logistiques adéquats et de maison carcérale. « Les gendarmes manquent d’armes, de matériels adéquats », a déploré le sous-préfet de Bouca, Pierre Ngao qui a souligné que les brigades de Marali et celle de Ndoumbou ne sont pas encore opérationnelles, tout comme le commissariat.
Selon lui, cette situation fragilise la chaine pénale, « la réhabilitation de la maison carcérale de la ville, le manque des gardes républicaines et de prison rendent difficiles l’exécution des procédures judiciaires. Trois gendarmes ne suffisent pas pour couvrir les quatre communes de la sous-préfecture et faire face à une éventuelle attaque musclée ». Il a ajouté que « les présumés auteurs de délit sont transférés à Bossangoa par la MINUSCA pour être jugés ».
La majorité des bâtiments administratifs ont été détruits pendant la crise militaro-politique de 2013. L’absence de Commissariat de police, des éléments de la garde nationale, le sous-effectif des gendarmes et le manque de maison d’arrêt, constituent un handicap dans la lutte contre l’impunité à Bouca.