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Centrafrique: Soupçon du détournement des deniers publics, le président TOUADÉRA directement indexé dans l’affaire
Publié le vendredi 16 septembre 2016  |  Corbeau News
S.E.M
© Autre presse par DR
S.E.M Faustin Archange Touadéra,Président de la Centrafrique.
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Le Premier Ministre durant cinq ans de l’ancien Président kleptocrate François Bozizé, le professeur Faustin Archange TOUADÉRA a été visiblement bien formé par son ancien patron. Depuis qu’il est devenu président de la République comme son parrain en mars 2016, il n’a cessé un jour de surprendre non seulement les centrafricains, mais aussi ses invités de marque reçus à la Présidence de la République. Selon nos enquêtes, 85% des personnes reçues par le Chef de l’Etat Faustin Archange TOUADÉRA sont rentrés bredouilles, environ 10% reçoivent 5.000 F CFA et 5% 10.000 F CFA comme fond social remis par son Excellence. Même ses alliés de bande de 0% qui sont partis le voir avec une boite pleine d’idées dans l’espoir de ressortir avec une enveloppe, sont ressortis les mains nues. Or, au Trésor public on nous confirme le versement hebdomadaire d’environ 200 millions de F CFA dans le cadre de ce qu’on appelle communément « fonds politiques ». Finalement, où sont passées ces importantes sommes d’argent décaissées régulièrement par le Trésor public Centrafricain?

Instaurés depuis le temps du président David Dacko jusqu’au Président Ange Félix Patassé en passant par les Présidents André Kolingba et Jean-Bédèle BOKASSA, les fonds politiques, appelés péjorativement à Bangui « Bon à vendredi » par les bénéficiaires, pompés secrètement au Trésor Public, servaient à alimenter les comptes privés ou à investir dans les immobiliers de ces personnalités à l’étranger . L’ancien président François BOZIZE alors Chef d’Etat-major des armées, en a bien profité. Il faisait le tour de tous les Premiers Ministres et Ministres de l’époque tous les vendredis soirs pour ramasser comme s’il etait socialement dans le besoin. Et une fois aux affaires comme président de la République après son coup d’Etat de mars 2003, durant dix ans de son règne sans partage, le président BOZIZE et sa famille confondaient leurs cassettes personnelles et les comptes du Trésor public. En plus des commissions occultes, des mannes mafieuses issues des recettes douanières, c’est le fonds politique dit « Bon à vendredi » qui a fortement contribué à leurs enrichissements. Faustin Archange TOUADÉRA qui partage avec lui la moitié des années passées au pouvoir avait siphonné lui aussi la caisse du Trésor public en a fait une formule mathématique.
Au pouvoir à son tour depuis le 30 mars dernier, le président Faustin Archange TOUADÉRA se réclamant le président des pauvres fait des lignes de bons à vendredi au Trésor public son forage pour puiser de l’argent. A ce titre, il sophistique à sa manière ce système de pillage en douceur de fonds publics en augmentant les lignes de crédits de ses bons à vendredi. Selon nos informations, plus de 200.000.000 de F CFA sortent régulièrement tous les vendredis à 11h du Trésor public pour la cassette du président TOUADERA dans le cadre de ses actions sociales et politiques. Qu’il soit présent ou pas à Bangui cette fortune lui parvienne en débit des difficultés de la trésorerie dues à la baisse des recettes publiques. Quelle action sociale ? A –t-il payé les promotions des tôles aux personnes qui dorment à ciel ouvert sur les sites des déplacées ? A-t-il donné de l’argent aux leaders de la séléka pour accepter son principe de DDR ?
Où sont partis ces fonds ?
Difficile de le savoir. Seulement 0,5% sont redistribués à des prétendues « œuvres sociales ». Cité dans un rapport de Transparency International aux côtés de François BOZIZE et son neveu Sylvain NDOUTIGAÏ dans l’affaire dite des « Biens mal acquis », le président TOUADÉRA a de la peine sérieuse à alimenter ses propres comptes bancaires bloqués par la justice Française en Europe. C’est à dessein que la Cour Constitutionnelle de transition n’a pas voulu rendre publique son patrimoine déclaré dans les huit jours qui suivait cette déclaration auprès d’elle selon les termes mêmes de la Constitution du 30 mars 2016 qui l’impose, Constitution que cette Cour Constitutionnelle dite de transition s’est déclarée incompétente pour l’interpréter ou dire le droit la touchant.
Ces sacrifices des fonds renommées « fonds politiques » que le Trésor public donne aux personnalités au pouvoir tous les vendredis s’apparentent aux sacrifices que font les musulmans chaque vendredis aux pauvres. C’est grâce à ce sacrifice du Trésor public que Madame Catherine SAMBA-PANZA alors présidente de la transition s’est accrochée sur les Caisses du Trésor et le don angolais comme une sangsue pour sucer à fonds une bonne partie et devenir ainsi la troisième personne la plus riche de Centrafrique après François BOZIZE et Sylvain NDOUTINGAÏ et la première femme riche d’Afrique Centrale. C’est grâce aussi à ce sacrifice du Trésor public que le Premier Ministre de TOUADERA le géographe Simplice Mathieu SARANDJI a monté son budget faramineux pour la dot de son âme sœur .
« Bien mal acquis ne profite jamais », veut bien ce proverbe Français. Mais en réalité, en Centrafrique devant une justice aux ordres et une société civile en quête permanente d’une place au soleil, ces détourneurs et leurs familles profiteront librement de jouir des milliards qu’ils ont volés et placés sur des comptes en banque ou dans des demeures de prestige à l’étranger, et ce, jusqu’à leur mort, la mort qui, selon le droit, constitue un motif légal d’extinction du droit de punir et de confisquer. Même arrêtés, ces détourneurs sont libérés sans jugement et nommés à nouveau à des postes de représailles. L’affaire de SONATU, le cas Francis BOZIZE, le rachat de l’uranium de Bakouma par la société AREVA illustrent bien nos pensées.
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