L’AFPE organise au courant de ce mi-juin à Bocaranga, Bohong et Mbotoga des localités qui se trouvent dans la préfecture de l’Ouham Péndé au Nord du pays des séries de formations pour la réinsertion de plus de 315 mineurs qui sont associés aux mouvements armés. Cette activité de réinsertion sociale des enfants victimes de la crise en Centrafrique concerne également, les orphelins, les enfants séparés de leurs parents, les enfants victimes des violences basées sur le genre et les enfants déscolarisés.
Selon Yolande YIKOUMA coordinatrice de l’ONG nationale AFPE, la vulnérabilité des jeunes lors de la crise que la région avait vécue est à l’origine de ce projet. Elle indique ici les raisons de ce projet, « vous savez bien que les derniers événements qui ont affectés notre pays, ont fait des jeunes des principaux acteurs et victimes de la violence. Donc, nous avons jugé mieux de monter ce projet pour ramené ces jeunes sur le droit chemin pour que ces jeunes là puissent être des bons citoyens de demain car l’avenir de notre pays repose sur cette jeunesse ».
Ces bénéficiaires sont formés aux métiers spécialisés tel que, la couture, la maçonnerie, la menuiserie pour ceux qui souhaitent menés les activités génératrices de revenues tant disque l’AFPE prendra en charge la scolarité des enfants qui préfèrent reprendre le chemin de l’école pour le compte de l’année académique 2016-2017. Les localités qui ont été choisis pour la mise en œuvre du dit projet notamment Bohong, Mbotoga et Bocaranga centre ne sont pas un fait du hasard. Elles étaient les plus affectées par la violence intercommunautaires qui ont été déclenchées dans les localités après la prise du pouvoir de Bangui par la coalition Séléka.
Le constat de l’AFPE dans son localité d’intervention relève que l’offre est supérieure à la demande. Autrement dit, les agents de terrains de l’AFPE on enregistrés un nombre important des enfants de la localité qui ont besoin de la réinsertion sociale, mais le financement de l’actuel projet qu’elle mette en œuvre ne lui permet pas de réinséré les autres enfants. Ce que reconnais ici Yolande YIKOUMA « Au départ nous avons prévus identifié 300 bénéficiers. Mais par rapport à la réalité du terrain nous avons revus en hausse cet effectif à 315 enfants. Il y’a encore un effectif important des enfants qui affluent vers nous plus que ce qu’on a enregistré dommage les moyens nous manquent pour la réinsertion de ces enfants ». AFPE a aussi organisé une vaste compagne de sensibilisation dans les trois localités pour le retour massif des enfants notamment les jeunes filles qui sont les moins inscrites à l’école dans nos bourgades.
Ce projet financé par le Fond Commun Humanitaire (CHF) s’intitule Projet de Prise en Charge Psycho-social et de Prévention de la Violence en Faveur des Jeunes Affectés par la crise dans la commune de Mbili à Bocaranga (PPEC-PS)/ CHF/AFPE/1391.