L'Algérie est «en mesure de suppléer le Gabon» pour l'organisation de la Coupe d'Afrique des Nations-2017 de football, en cas de retrait de la compétition au Gabon, un pays en proie à une crise postélectorale, a déclaré le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports.
«En cas de retrait officiel de la compétition par la CAF au Gabon, l'Algérie dispose d'enceintes en mesure d'accueillir de tels évènements d'envergure», a déclaré Hadi Ould-Ali, en marge d’une tournée effectuée dimanche aux stades de Baraki et de Douéra (Alger), rapporte l'Agence Presse Service (APS) reçue à APA.
«Si nous obtenons le feu vert des hautes autorités du pays, pour l'organisation de cette grande compétition, nous entamerons l'étude des préparatifs liés à cette manifestation», a ajouté le ministre.
Pourtant, il y a quelques jours, M. Ould-Ali affirmait que l’idée de suppléer le Gabon «n’était pas à l’ordre du jour».
En raison de la crise postélectorale qui s’est emparée du Gabon au lendemain de l’élection présidentielle, des informations font état de l’éventualité de la délocalisation de la CAN initialement prévue au Gabon du 14 janvier au 5 février 2017, vers un autre pays. En plus de l’Algérie, le Maroc est également cité comme possible terre d’accueil du rendez-vous du gotha du football continental.
Ces informations ont été démenties par la Confédération africaine de football (CAF), indiquant que la tenue de la CAN 2017 est maintenue au Gabon, où le tirage au sort est prévu le 19 octobre prochain.
Selon le porte-parole de l’instance continentale, Junior Binyam, la situation sera évaluée au cours des réunions annuelles de la CAF, du 21 au 27 septembre prochains au Caire, en Egypte.
BD/cat/APA