NOLA —- Le commerce d’ossements humains prend de plus en plus de l’ampleur à Nola. Plusieurs corps ont été déterrés ces derniers temps à Nola, selon Ibrahim Beninga, président de l’Antenne du Bureau régional des Droits de l’Homme qui condamne cette pratique.
De sources dignes de foi, plusieurs tombes ont été profanées à Nola, ces derniers temps dans le but de retirer des organes humains qui seraient vendus à prix d’or. « Il ne se passe plus un seul jour sans que des corps soient déterrés. La semaine dernière par exemple, un individu a exhumé un cadavre et a enlevé le crâne. Après le forfait, les membres de la famille ont inhumé à nouveau le corps. La pratique est redevenue récurrente à Nola » a expliqué Ibrahim Beninga, président de l’Antenne du Bureau régional des Droits de l’Homme de Nola.
Le commerce des organes serait très lucratif dans la région, « certaines personnes ont abandonné les activités champêtres, commerciales et diamantifères au profit de ce trafic grâce à l’argent que génère cette pratique. On nous dit qu’un crâne est échangé contre une importante somme d’argent et des motos. Il semblerait qu’un crâne coûte entre en 5 et 16 millions Fcfa » rapporte Ibrahim Beninga qui dénonce cette pratique et appelle à l’intervention de l’Etat « nous dénonçons cette manière et appelons à l’intervention rapide des autorités afin de mettre fin à cela » lance t-il.
La reprise du commerce des ossements humains à Nola est signalée après plusieurs mois de suspension suite à un combat acharné mené par les autorités de la localité et les membres de la société civile.