Bangui- Le Général du corps d’armée, Antoine Gambi, a émis le vœu que les Forces Armées Centrafricaines qui sont en phase de restructuration deviennent une armée de proximité en vue d’assurer la protection de la population, lors d’une conférence de presse se rapportant au 50ème anniversaire de la création de l’Ecole Spéciale de Formations des Officiers d’Active (ESFOA), mardi 20 septembre 2016, à Bangui.
L’objectif de cette conférence de presse est de faire l’état de lieu de l’Ecole Spéciale de Formations des Officiers d’Active de 1966 à 2016.
Le Général Antoine Gambi a rappelé que l’ESFOA, qui apparaissait comme étant la première école de formation des officiers, même de certains pays africains, a été calquée sur le modèle de l’Ecole militaire de Saint Cyr en France.
Il a aussi ajouté que cet établissement a assuré la formation de plusieurs centaines d’officiers.
L’un des ressortissants de l’ESFOA, le Général François Mobébou, a pour sa part déploré les maux qui gangrènent les Forces Armées Centrafricaines, surtout sa politisation qui est à la base des clivages et l’absence d’un budget capable de faire de l’armée « une armée de garnison » au lieu d’être victime de l’assistanat.
Il convient de noter que la première promotion des militaires formés à l’ESFOA a été baptisée « Jean-Bedel Bokassa » tandis que la dernière a été nommée « Catherine Samba-Panza ».
Créée en 1966 par Bokassa lui-même à Bangui, l’ESFOA a été transférée à Bouar dans la préfecture de la Nana-Mambéré en 1967. La mission qui lui était assignée était celle de la formation des officiers militaires.
François BIONGO