KAGA-BANDORO — Malgré l’amélioration de la sécurité à Kaga-Bandoro après les combats de la semaine dernière, les activités reprennent difficilement à l’hôpital. Les agents de santé sont rares suite à l’attaque de la structure par un groupe armé peu avant les hostilités.
Les activités sont au ralenti à l’hôpital de Kaga Bandoro. Selon des sources indépendantes contactées par le RJDH, le personnel soignant est rare, « l’hôpital ne fonctionne pas depuis ces temps-ci. On ne voit pratiquement pas le personnel soignant. Les patients n’ont plus de médicaments. Aucun service n’est mis en place pour secourir les malades » a confié une de ces sources.
C’est seulement le CICR, selon les informations du RJDH qui a mis en place un service minimum au niveau de l’hôpital de Kaga Bandoro. Ce service ne concernerait que la pédiatrie.
Sylvie Pellet, coordinatrice communication du Comité International de la Croix-Rouge (CICR) à Bangui, contactée à ce sujet, parle de reprise progressive des activités à l’hôpital de Kaga Bandoro. Selon elle, le CICR a maintenu sa présence dans cet hôpital durant les événements « le CICR soutient le service de pédiatrie depuis un certain temps mais avec les évènements, il a également évacué 3 blessés vers l’hôpital communautaire de Bangui que nous soutenons aussi » a-t-elle précisé.
La reprise des activités à l’hôpital de Kaga Bandoro est difficile malgré le renforcement des dispositifs militaires de la Minusca par le déploiement après les affrontements entre Antibalaka et Séléka.
L’hôpital de Kaga-Bandoro a été attaqué le 12 septembre dernier par un groupe armé qui s’en était pris au personnel soignant et aux malades suite à la mort d’un combattant qui n’avait pas pu être sauvé après un accident.