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Centrafrique : le dossier de la brigade d’intervention rapide confieé à Demafouth
Publié le mardi 18 novembre 2014  |  Centrafrique Libre
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© Autre presse par DR
Le ministre Jean Jacques DEMAFOUTH
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La brigade d’intervention rapide promise par la cheffe de l’Etat devant le Conseil National de Transition est en train de voir le jour. Selon des informations dignes de foi, le ministre conseiller à la présidence est la personnalité désignée pour mettre en œuvre cette brigade.Démafouth, ancien ministre et actuel conseiller incontournable à la présidence, c’est la personnalité chargée de préparer la brigade d’intervention rapide annoncée par Catherine Samba-Panza. L’information a été confirmée par plusieurs sources à la présidence de la République. « Le dossier de la brigade d’intervention rapide évolue. Il est confié au ministre Démafouth qui a pris les mesures nécessaires afin de lancer cette brigade dans un bref délai » a confié un conseiller à la présidence qui a requis l’anonymat.

Selon d’autres sources à la présidence, le ministre conseiller traiterait ce dossier avec le soutien du ministre d’Etat en charge de la défense M. Aristide Sokambi « le ministre d’Etat en charge de la défense est bien sur impliqué mais c’est à la présidence que le dossier est piloté. Au ministère, on cherche à identifier les soldats qui ne sont pas impliqués dans les deux mouvements pour les mettre à la disposition du ministre Démafouth qui mettra en œuvre la brigade d’intervention rapide » a expliqué un conseiller à la présidence.

Un cadre militaire au ministère de la défense a confirmé à Centrafrique Libre que le département est chargé d’identifier les militaires qui se sont toujours fait enregistrer et qui n’ont pas de contact avec les Antibalaka et Séléka « nous avons les listes des soldats et officiers qui se sont fait enregistrer. C’est sur ces fiches que nous allons identifier les soldats loyalistes qui devront faire partir de la brigade d’intervention rapide » a expliqué cette source.

Selon nos informations, cette brigade d’intervention rapide promise par la cheffe de l’Etat de transition devrait être composée de 2000 hommes « pour le moment nous avons la possibilité de constituer une brigade de 2000 hommes parce que ce sont des gens que nous avons identifiés comme des loyalistes, des soldats et officiers qui ne sont ni liés à la Séléka ni aux Antibalaka » a confié une source proche du ministre d’Etat à la défense.

Un conseiller à la présidence de la République pense que le dossier est confié au ministre conseiller Jean Jacques Démafouth pour les connaissances qu’il a au sein du milieu « que ce soit au sein des milices ou de l’armée régulière, le ministre a des contacts que nous utilisons parfois pour apaiser la tension dans ce pays. Après réflexion, il était le seul à pouvoir conjuguer avec l’armée pour mettre en place cette brigade d’intervention rapide ».

Centrafrique Libre n’a pas pu contacter l’intéressé pour sa réaction sur ce dossier. Mais de sources concordantes, ce dernier serait en train de finaliser le dossier en vue de rendre opérationnelle cette unité. La question qui est restée en suspens est celle relative à l’armement de la brigade mais certaines indiscrétions proches de la présidence de la République indiquent que l’ancien ministre de la défense aurait proposé un plan dans ce domaine.


Diane LIGANGUE
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